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Blogus Latinus
29 janvier 2014

Rébus : vocabulaire de la famille

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29 janvier 2014

Vocabulaire : la famille

6 janvier 2014

Pinocchio et L'homme bicentenaire

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 Pinocchio, Carlo Collodi

La "naissance" de Pinocchio dans l'atelier de Geppetto

La maison de Geppetto se réduisait à une petite pièce en rez-de-chaussée qu’éclairait une soupente. Le mo­bilier était des plus rudimentaires : un siège bancal, un mauvais lit et une table complètement délabrée. Au fond de la pièce brûlait un feu dans une petite cheminée. Mais ce feu était peint sur le mur, en trompe-l’œil. Une casserole, peinte elle aussi, bouillait joyeusement près du feu envoyant un nuage de vapeur qui semblait être de la vraie vapeur.

Arrivé chez lui, Geppetto prit sans attendre ses outils et se mit à tailler le morceau de bois afin de confection­ner sa marionnette.

    -  Quel nom lui donner ? – se demanda-t-il -  Je l’appellerais bien Pinocchio. Ce nom lui portera bonheur. J’ai  connu une famille entière de Pinocchio. Le père, la mère, les enfants, tous se la coulaient douce. Et le plus aisé d’entre eux se contentait de mendier.  

Ayant trouvé le nom de sa marionnette, il se mit à travailler sérieusement. Il commença par sculpter la cheve­lure, puis le front et les yeux.

Les yeux terminés, imaginez son étonnement quand il s’aperçut qu’ils bougeaient et le regardaient avec impu­dence.

Ces deux yeux qui le fixaient énervèrent Geppetto. Il dit d’un ton irrité :

    -  Gros yeux du bois, pourquoi me regardez-vous ainsi ? 

Pas de réponse.

Alors il fit le nez, mais le nez à peine fini commença à grandir. Il grandit, grandit, grandit tellement qu’il devint, en quelques minutes, un nez d’une longueur incroyable.

Le pauvre Geppetto avait beau s’éreinter à le retailler, plus il le retaillait pour le raccourcir, plus  ce nez imperti­nent s’allongeait

Après le nez, il sculpta la bouche.

Mais la bouche n’était même pas terminée qu’elle commença à rire et à se moquer de lui.

    -  Arrête de rire !  – dit Geppetto, vexé. Mais ce fut comme s’il parlait à un mur.

    -  Arrête, je te répète !  – hurla-t-il d’une voix menaçante.

Alors la bouche cessa de rire mais lui tira la langue.

Geppetto, pour ne pas rater son ouvrage, fit semblant de ne rien voir et continua à travailler.

Après la bouche, ce fut au tour du menton puis du cou, du ventre, des bras et des mains.

Les mains achevées, Geppetto sentit qu’on lui enlevait sa perruque. Il leva la tête et que vit-il ? Sa perruque jaune dans les mains de la marionnette !

     -  Pinocchio !... Rends-moi tout de suite ma perruque !

Mais au lieu de la lui rendre, Pinocchio la mit sur sa tête. La perruque lui mangeait la moitié du visage.

Ces manières insolentes avaient rendu triste Geppetto, comme jamais il ne l’avait été de toute sa vie. Il se tourna vers Pinocchio et lui dit :

     -  Bougre de gamin ! Tu n’es même pas fini que tu manques déjà de respect à ton père ! C’est mal, mon garçon, c’est mal !

Et il sécha une larme..

Restaient cependant à fabriquer les jambes et les pieds. 

Quand Geppetto eut fini, il reçut un coup de pied en plein sur le nez.

    - C’est de ma faute – se dit-il alors. J’aurais dû y penser avant. Maintenant c’est trop tard.

Après quoi, il empoigna la marionnette sous les bras et la posa sur le sol de la pièce pour la faire marcher.

Mais Pinocchio avait les jambes raides et ne savait pas encore s’en servir.  Geppetto le prit alors par la main et lui apprit à mettre un pied devant l’autre.

Une fois ses jambes dégourdies, Pinocchio commença à marcher tout seul puis il se mit à courir à travers la pièce. Finalement, il passa la porte de la maison, sauta dans la rue et s’enfuit.

[...] Ce qui arriva ensuite est une incroyable histoire. C’est cette histoire que je vais vous raconter maintenant.

 

La fin du conte

A peine couché, il s’endormit. Mais dans son sommeil, il vit en songe la Fée, souriante et éblouissante de beauté, qui lui dit ceci après lui avoir donné un baiser :

-         Bravo Pinocchio ! Parce que tu as si bon cœur, je te pardonne pour toutes les bêtises que tu as faites jusqu’à aujourd’hui. Les enfants qui s’occupent tendrement de leurs parents quand ils sont dans la gène ou qu’ils sont malades méritent toujours louanges et affection. Même s’ils ne sont pas toujours des mo­dèles d’obéissance et de bonne conduite. Si, à l’avenir, tu deviens raisonnable, tu trouveras le bonheur.

Le rêve s’achevait ainsi. Mais, à son réveil, Pinocchio ouvrit de grands yeux.

Car, figurez-vous qu’en se réveillant Pinocchio découvrit, émerveillé, qu’il n’était plus une marionnette en bois, qu’il ressemblait enfin à un enfant comme un autre ! La pièce aux murs nus de la cabane en paille était deve­nue une jolie chambre meublée et décorée avec une élégante simplicité. Sautant du lit, il découvrit aussi un costume neuf, un nouveau chapeau et une paire de bottines en cuir qui lui allèrent parfaitement.  

En mettant machinalement les mains dans les poches de ses nouveaux habits, il trouva un petit porte-monnaie d’ivoire sur lequel était gravé : « La Fée aux cheveux bleu-nuit rembourse ses quarante sous à son cher petit Pinocchio et le remercie pour sa générosité ». Mais les quarante sous n’étaient plus de vulgaires pièces en cuivre. Le porte-monnaie contenait quarante sequins en or, flambant neuf et brillant de tous leurs feux.

Il alla se contempler dans le miroir et ne se reconnut pas. L’image familière d’une marionnette en bois avait disparu. A sa place souriait joyeusement un beau petit garçon à l’air vif et intelligent, aux cheveux châtains et aux yeux bleus.

Tous ces évènements merveilleux se succédaient si vite que Pinocchio ne savait plus s’il était vraiment éveillé ou s’il continuait de rêver les yeux ouverts.

-         Et mon papa dans tout cela ? – cria-t-il soudain.

Il entra dans la pièce voisine et y trouva le vieux Geppetto en pleine forme, guilleret et de très bonne humeur, comme autrefois. Retrouvant son métier de sculpteur sur bois, il était en train de fabriquer un magnifique cadre orné de feuillages, de fleurs et de têtes d’animaux. Pinocchio lui sauta au cou et le couvrit de baisers :

-         Comment expliquer tout ce changement, mon petit papa ?

-         Tout cela, c’est grâce à toi – répondit Geppetto

-         Grâce à moi ?

-         Mais oui. Quand les sales gosses deviennent de bons petits, ils ont aussi le pouvoir de transformer toute leur famille.     

-         Et le vieux Pinocchio en bois, qu’est-il devenu ?

-         Il est là.

La grande marionnette était contre une chaise, la tête penchant sur le côté, les bras ballants, les jambes em­mêlées et à demi repliées. A se demander comment elle pouvait tenir debout. 

Pinocchio la regarda un moment avec attention puis poussa un grand soupir de satisfaction :

-         Quel drôle d’air j’avais quand j’étais une marionnette ! Et comme je suis content d’être devenu un vrai et bon petit garçon !

Traduction de Claude Sartirano : le texte intégral ici.

 L'homme bicentenaire, Isaac Asimov, 1976


Le robot Andrew, qui souhaite devenir humain, a rendez-vous avec un chirurgien qui n'est autre qu'un robot.

 En fait, il ne donnait aucune impression car son visage paraissait vide, hormis cette tristesse que l'on s'imaginait voir dans ses yeux. Ses cheveux étaient plats, châtains, plutôt fins et il n'avait pas de barbe. Il semblait rasé de près. Ses vêtements étaient tout à fait démodés mais nets et le velours grenat y dominait [...]

Andrew demanda : « Avez-vous jamais pensé que vous voudriez être un homme ? »

Le chirurgien hésita un instant comme si la question ne coïncidait avec aucun de ses circuits positroniques: « Mais je suis un robot, Monsieur.

  • Préféreriez-vous être un homme ?

  • Je préférerais être meilleur chirurgien, Monsieur. Cela ne serait pas possible si j'étais un homme, seulement si j'étais un robot plutôt élaboré.

  • Cela ne vous blesse pas que je puisse vous donner des ordres ? Que je puisse vous faire lever, asseoir, tourner à droite ou à gauche, simplement en vous en donnant l'ordre ?

  • J'ai plaisir à vous faire plaisir, Monsieur. Si vos ordres étaient contraires à mon fonctionnement à votre égard ou à l'égard de tout être humain, je vous obéirais pas. La Première Loi, qui concerne mon devoir envers la sécurité des hommes prendrait le pas sur la Deuxième Loi, celle de l'obéissance. Autrement, l'obéissance est mon plaisir... »

Andrew vit chez les Martin, parents de deux petites filles.

Andrew avait tout à fait l'apparence d'un robot en sortant de l'usine. Il avait tout autant l'air d'un robot que n'importe quel autre robot, sobrement dessiné et fonctionnel. Il s'était montré tout à fait efficace dans la maison où on l'avait placé, à cette époque où les robots domestiques, et les robots en tous genres sur la Terre, étaient des exceptions. [...]

Ce fut pour la petite Mademoiselle qu'Andrew sculpta un pendentif en bois. Elle lui en avait donné l'ordre. En effet, Mademoiselle avait reçu pour son anniversaire un pendentif en ivoire travaillé, et la petite Mademoiselle en prenait ombrage. Elle n'avait qu'un morceau de bois qu'elle donna à Andrew avec un petit couteau de cuisine.

4 janvier 2014

Séquence 4ème : les loisirs à Rome

S'amuser à Rome... Des préoccupations parfois proches des nôtres mais souvent différentes, voire choquantes...

Les combats de gladiateurs : extrait du documentaire Gladiateurs (BBC, 2003)

Les courses de chars : vase en terre cuite

Extrait de Ben Hur, le film de William Wyler (1959)

 Le théâtre : théâtre antique d'Orange

Les thermes : pour se détendre, se faire bichonner et rencontrer des amis. Thermes romains de Bath en Angleterre

 

4 janvier 2014

Séquence 5ème Frères ennemis

De Romulus et Rémus à Scar et Mufasa en passant par Caïn et Abel, Moïse et Pharaon, voici quelques duos de frères rivaux de légende...

La louve capitoline en bronze allaitant Romulus et Rémus (Moyen-Age)

 

Scar et Mufasa du Roi lion (Disney), inspirés par Claudius et Hamlet père dans le Hamlet de Shakespeare.

 

 Moïse et Pharaon (bande-annonce du film d'animation Le Prince d'Egypte Dreamworks en VO)

Fichier:Ivory Cain Abel Louvre AO4052.jpg

L'histoire de Caïn et Abel : bas-relief en ivoire provenant de la cathédrale de Salerne (Italie): à gauche, l'offrande à Dieu, à droite, le meurtre d'Abel par son frère Caïn, à droite, Caïn banni par Dieu après la découverte du crime.

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